Pourquoi les cyclistes se rasent-ils les jambes est l’une des questions les plus répandue auprès des amateurs de cyclisme. Souvent l’idée mise en avant est le gain de secondes en obtenant une meilleure pénétration dans l’air. Mais en réalité il existe des raisons bien plus valables à cette pratique au sein du peloton. Découvrez pourquoi les cyclistes se rasent vraiment les jambes !
Eviter les infections
Le rasage ou l’épilation des jambes des cyclistes est fortement lié au fait d’éviter les infections. Les chutes font parties intégrante d’une course cycliste et les inévitables brûlures sur le peau lorsque l’épiderme être en contact avec le sol sont fréquentes. Le fait que les cyclistes se rasent les jambes permet de faciliter les soins et d’éviter que les poils porteurs de quelques germes se collent sur les plaies ce qui ne facilitent pas la cicatrisation. Egalement l’avantage que les cyclistes se rasent les jambes est que les pansements sont plus faciles à coller sur une peau à nue que sur des poils. Cela explique en grande partie pourquoi les cyclistes se rasent les jambes.
Faciliter les massages
C’est certainement le second atout majeur des cyclistes qui se rasent les jambes, les massages pratiqués par les kinés. Les crèmes et huiles glissent et pénètrent plus facilement sur une jambe sans poils. Egalement la pratique de l’électrostimulation pour la récupération est plus facile sur une jambes à nues pour coller les électrodes. Sachez que votre kiné appréciera lui aussi les jambes rasées plutôt que des jambes poilues. Et quand on sait le nombre d’heures que passent les cyclistes à la récupération, vous aurez compris pourquoi ces derniers se rasent les jambes.
Faible gain aérodynamique
C’est l’argument que beaucoup pensent comme l’élément majeur du rasage des cyclistes. Il est loin d’être négligeable avec un gain, pour les coureurs professionnels qui roulent à plus de 40km/h, 70 secondes en moyenne sur une heure d’après une étude réalisée en soufflerie par Specialized.
Phénomène identitaire du cyclisme
Enfin il s’agit également d’un phénomène identitaire dans le monde du vélo. Dans un groupe de cyclistes sportifs, qu’ils soient compétiteurs ou non d’ailleurs, l’intrus c’est le poilu des jambes. Personne ne refusera de rouler en compagnie d’un cycliste avec des poils aux jambes, mais il sera pour le moins regardé de travers. Le mollet glabre fait partie de la panoplie, au même titre que le cuissard ou la socquette à la bonne hauteur.